31 mars

 Bon, voilà, hier soir au Bi Saigon, restaurant La table de Saigon, nous avons dit au revoir à notre ami Denis qui retourne au Québec après un voyage de deux mois. Mais samedi, je suis allé manger un steak frite australien avec lui Un souper de gars! Steaks cuits comme demandés, bleu pour Denis, médium saignant pour moi,  accompagnés d'une sauce au poivre. Le tout était certes correct, toutefois, pourquoi mettre de l'ail partout? J'aime l'ail, mais pas avec mon steak! Et là encore, le vin était très bon, ça console.

Les frites sont arrivées après dans un plat séparé.

Tous les jours, Mai et moi faisons une petit marche vers la grande épicerie à quelques coins de rue et là, au kiosque à l'extérieur, j'achète un jus d'orange frais pressé. Il me coûte 15 000 dongs, soit 0.84$. Un délice que je ne pourrais maintenant me passer. Quand nous sommes à Vung Tau, nous avons un presse-jus et nous pressons nous-mêmes le jus, mais à Saigon, les jus frais pressés sont disponibles à tous les coins de rue. Il faut juste demander qu'ils ne mettent pas de sucre dans le jus, sinon, c'est trop sucré, même si c'est du jus de canne fraichement pressé. Et les oranges sont vertes ici! La terre est bleue comme une orange verte! 

Le zipper d'un jean de Mai était brisé, en allant au bureau de poste pour envoyer du poivre rouge de Phu Quoc à Marie-Andrée ,qui est restée à farnienter à Vung Tau avec la gang, nous avons trouvé sur la rue un vieux monsieur qui fait de la couture. Avant lui, nous avions trouvé une couturière, mais Mai la trouvait trop cher, soit 100 000 dongs, alors que notre monsieur, un Cambodgien de 75 ans qui est venu au Vietnam pour se sauver de Pol Pot, nous chargeait seulement 35 000 dongs... Ce qui est le prix correct pour changer une fermeture éclair de pantalon au Vietnam.  En plus, il était d'une extrême gentillesse, on a finalement laissé 50 000 dongs pour la réparation et une demi-heure d'histoires fabuleuses sur le Cambodge, les Khmers rouges et sa vie ici au Vietnam... ceci sans compter l'amabilité de sa soeur, 74 ans qui habite la maison donnant sur la rue et qui fait du recyclage. J'ai beaucoup apprécié ce moment  d'exception très humain passé avec ces rares témoins et survivants du régime Pol Pot!

Un travail sérieusement impeccable sur une vieille Singer.

Ça me rappelle ma mère travaillant sur mes jeans!

Il travaille là là, mais arrête tout le temps pour jaser avec Mai.

Le carton est déposé sur une balance que l'on ne voit pas sur la photo.

Le soeur en train de remettre son matériel de recyclage

à la recycleuse en bicycle. Quand tout sera chargé et pesé,

elles s'entendront sur un prix.

Pour terminer, une boutique qui va me servir pour les petits cadeaux du retour au Québec. Tout est fait à la main!

À +

29 mars

Bonjour saigonais de Thi et Mai Nga:

Pas grand chose ce matin. Hier on a essayé un autre Bo Kho Banh Mi: cette fois, chez Madame Châu. Pas mal celui là!

Cô Châu, traduit en Madame Châu. La madame d'une famille saigonaise très respectable

 du vieux quartier district 1.

Mai a pris Hu Tieu Mi Bo Kho,

 pas de pain (banh mi) mais des nouilles aux oeufs

Notre restaurant de Bun Thit Nuong

sur le chemin de Madame Châu.

Le Bun Thit Nuong est facile à trouver au Québec et ailleurs en Amérique. Beaucoup de restaurants vietnamiens en ont fait leur plat principal. Je me souviens, il y a 40 ans, quand j'habitais le centre ville de Winnipeg juste à côté du quartier chinois, j'avais suivi ce que je croyais être des Chinois qui se réunissaient en grosse gang tous les midis dans un restaurant à côté d'où j'habitais. Mais c'était plutôt des Vietnamiens qui allaient manger du Bun Thit Nuong pour quelques dollars. J'y suis allé trop souvent: c'était juste délicieux: Nouilles de riz, quelques herbes, carottes en cheveux, arachides, petite croquette de boeuf BBQ épicé, petite pièce de porc épicée BBQ, un ou deux rouleaux du printemps, le tout arrosé de sauce de poisson... un délice. Nous allons chez Kien Bào depuis toujours, c'est le meilleur à Saigon!

Image copiée sur Internet, mais c'est ça!

 Les rouleaux sont souvent pré-coupés en 3 ou 4 morceaux.

Les chauves-souris du centre-ville de Saigon:

La rue que l'on doit traverser à toutes les fois que l'on va au marché. On y va presqu'à tous les jours pour y acheter mon jus d'orange fraichement pressé. Et encore une fois, les prix sont imbattables... 15 000d, ce qui ne fait même pas 1$, puisque le taux de change varie entre 17 200d à 17 600d pour 1$.En passant, les oranges sont vertes en surface et la chair est orange vif .

A+

26 mars, Poutine à Saigon

 Je suis allé manger au restaurant Le Train dans le district 7 de Saigon. Le restaurant est tenu par un Québécois et, selon les commentaires, sert de la nourriture très correcte. On y est donc allés, d'autant plus que Denis y était allé l'année préédente et avait beaucoup aimé. J'y ai donc commandé poutine, cheese burger et un verre de vin. Les commandes sont livrées par un petit train Lionel qui klaxonne et crachote, ce qui est fort amusant, mais ne donne rien à la qualité des mets. Bref, un hamburger sans trop de goût dans un peu de sauce rosée, sans condiment, viande pas assez cuite! Poutine avec une sauce à la farine sans goût et pas beaucoup de fromage, frites ok mais sans plus... Bref, à la limite. Par contre le vin était bon, très bon et pas cher: 85 dongs, 5$,  le gros verre. Nous aurions bien aimé rencontrer le proprio, mais il est à Hanoi depuis plusieurs mois et ne reviendra que le mois prochain... ce qui peut expliquer la dérive de la qualité de la poutine et des hamburgers. Denis qui m'accompagnait m'a pourtant réaffirmé que l'année passée, c'était franchement meilleur. Bon je m'en suis quand même tiré à bon compte, 18$ avec deux verres de vin... et un regard nostalgique sur les restes abandonnés de mon hamburger et de ma poutine détrempée. La table voisine a commandé du Mexicain qui nous est apparu drôlement plus sur la coche! 

En soirée hier, Mai est allée souper avec une amie, je suis donc sorti avec mon ami Denis sur la rue des boum-boums, Bui Vien. Elle ressemble à Khoasan road à Bangkok, mais plus abordable. On s'est trouvé une petit terrasse à 25k la bière juste en face du bar avec un très bon band rock... spectacle gratis pour nous.

Petit video de la rue de l'enfer!

Ok A+

25 mars, Saigon

 Voilà de retour à Saigon depuis quelques jours. La ville est aussi chaude et odorante que la dernière visite. Peut-être un peu plus odorante même! Il fait chaud et ta.! On doit y rester jusqu'au 6 avril après quoi, on retourne Vung Tau. Entre-temps on fera un saut à Dalat, ville mythique fondée par les Français au temps de l'Indochine. Elle est fichée dans les montagnes un peu au nord de Saigon et la température joue entre 18 Celcius la nuit et 27 Celcius le jour. C'est aussi la région qui produit les meilleurs légumes et fruits du Vietnam... sans compter le vin, le lait, le beurre et le meilleur caviar au monde, bref, un région hors de l'ordinaire. On y va en avion, c'est économique et rapide, en plus, pour nous la fille de Mai travaille pour Vietjet, alors les billets sont sur le bras.

Pour se déplacer à Quy Nhon et maintenant à Saigon, on utilise l'application GRAB. C'est une application très semblable à Uber, mais moins controversé. Avec beaucoup de bagages, on prends les Grab à essence, mais sinon, on prend les Grabs électriques. Ce sont de petites autos Vinfast peintes en bleu ciel. C'est très économique. 1$ à 3$ dollars la course! Et en scooter Vinfast GRAB électriques ou à gaz, 0.50$ à 2$ pour une course à l'intérieur de la ville.

À l'intérieur du Vinfast

Ils sont nombreux. On les voit partout.

Les scooters  électriques Vinfast, encore plus économiques

Les autobus électriques

Maintenant pour le Dan, voilà une petite remorque comme les utilisent les Vietnamiens.

Des drôles d'arbres à fleurs:

Bo Kho Banh Mi hier, c'est juste trop bon!

Et du riz, ST-25 pour faire souffrir tous les Vietnamiens habitant le Canada, impossible de trouver du ST-25 au Canada sans le payer à prix d'or et seulement si vous avez les contacts pour le trouver. Mais ici, un petit magasin à côté de notre place à café vend des centaines de kilos chaque jour.

Des sacs de 5 kilos... mais il y en a de 20 kilos.

Ok, prochain blog, je parle du restaurant du Québécois dans le district 7, j'y ai pris une poutine et un cheese burger accompagnés de 2 verres de vin. Le vin était bon, surprenant.