Voyage en temps de pandémie!

 

Je sais c'est un peu fou, mais la vie doit reprendre son cours, c'est ça qui est normal, on arrête la peur extrême imposée par nos gouvernements dont l'un des effets est d'appauvrir encore plus les pauvres et d'enrichir un peu plus les riches: je vous le jure c'est une évidence indéniable dans les pays comme le Cambodge.

Voyager en temps de pandémie c’est pas facile! En plus du voyage qui est pénible et qui dure une éternité, il y a le stress que quelque chose dérape avant d’arriver et que le voyage s’arrête. Dans mon cas, le test PCR de 72 heures était limite et ne passait que si on comptait les heures avec le décalage horaire.

Il faisait beau ce matin là! Mais tellement froid.

Mon lift, Claude!

Ouais, les ost** de N95

Montréal, un aéroport vraiment confortable...

Montréal

Je ne parlerai pas des 14 heures passées à l’aéroport incroyablement inconfortable de Frankfurt, où je me suis fait bousculé, « empiété », rudoyé, salopé par toutes sortes d’énergumènes, mais de Bangkok Airways qui m’a gentiment offert une place sur un vol beaucoup plus tôt que celui programmé par FlightHub et Lufthansa. Ce vol a sauvé la mise et m’a épargné 15 heures d’attente à Bangkok. Gentillesse typiquement asiatique qu’on ne se retrouve pas toujours en Occident, là où le money talk est la façon de faire.

Frankfurt et ses petites chaises dures 14 heures de temps... franchement! Et tout ce monde qui se contrefiche des autres, je ne m'attendais pas à ça. Des actes de violence verbale inattendus qui s'offraient en spectacle, incroyable.... surréaliste je dirais!

Départ de Frankfurt, y'a du crachin!

 

Bangkok Airport BKK, on ne niaise pas là, je vous jure... tout un contraste entre Frankfurt la laissez-aller -je-m'en-fous-tellement, et Bangkok la contrôlante.

Phnom Penh Airport

Phnom Penh

En attente de nos résultats test COVID, c'est long, c'est long.

Bien voilà, j'y suis, j’ai passé le test COVID à l’arrivée et je suis maintenant à Phnom Penh pour de bon.

Je me suis trouvé un petit bar où je peux écrire en buvant une bière. Il est un peu bruyant alors, je vais probablement changer. On y fait jouer du Joni Mitchell, ma chanteuse préférée... c'est juste charmant bien qu'un peu jeune comme bar.

The Artist Residence, qui n'est pas sans me rappeller l'appart. de moi et Gisèle à Winnipeg dans le Art Space building

... il y a déjà si longtemps!

Voilà, demain Phnom Penh pue... Je suis encore amoché par le "jet lag".

Quelques photos.