Viet Nâm 2023

Ce qui nous frappe quand on arrive dans une ville située près de l'équateur, c'est son odeur. Chaque ville a son odeur que les autres n'ont pas, un peu à la manière des levains qu'on laisse fermenter sur le comptoir de la cuisine. Chacun a son odeur unique dont la palette s'échelonne de l'âcreté de la bière au houblon pour l'un, jusqu'à l'odeur acidulée de la pomme verte pour l'autre; mais une chose reste, l'odeur d'un levain ne se recrée pas de façon identique dans aucune autre cuisine que celle où il est né, où il s'est développé et s'est échappé pour croître. Les villes du Sud plein soleil sont un peu comme ça. Saigon sent le sucré et le sure en même temps. C'est à midi que ses effluves encore jeunes culminent, par la suite elles se transforment au point de devenir par endroit violentes comme un café trop fort, et enfin son odeur s'estompe tout doucement en soirée... et le cycle recommence le jour suivant. Je m'ennuyais de Saigon je crois.

                                  Air France

21 heures de vol, c'est quelque chose, heureusement mes correspondances étaient courtes, peut-être trop courtes parfois. Amsterdam, arrivé en retard, pas d'identications où me rendre pour prendre ma correspondance pour Paris, moins d'une heure pour repasser une vérification de passeport et après enfin avoir trouvé, me rendre à la porte C-5 l'autre côté de l'aéroport... et personne ne parle français, c'est l'anglais ou le Hollandais. L'embarquement prend une éternité. Air France est vraiment lent pour faire ses embarquements.  Puis le transfert à Paris, arrivé en retard encore et comme par hasard, on voit une indication fausse sur l'heure de Paris qui nous laissait croire être une heure plus tard, bref qui nous coinçait encore pour arriver à temps pour embarquer sur le vol Paris-Saigon... Mais Air France, une fois en vol, les vins, le champagne, la bonne bouffe et le buffet ouvert tout le long du vol. On a faim, on se lève et on va chercher un petit sandwich à la capitainerie... avec un petit Cabernet-Sauvignon pour accompagner si ça vous chante... bref, Air-France, c'est fait pour moi... et plus jamais Air Canada.

                     Premier soir Saigon la belle

Premier jour, arrivé 9:00 à l'appartement sans problème, je gère mon décalage horaire, retrouvailles avec Mai qui m'attendait sagement à la sortie et j'ai dormi tout l'après-midi, j'ai pris les anti-jet-lags que j'ai eu à Noël de Marine et Claude (c'est du homéopathique). Bref, j'étais revampé pour la soirée.

Le soir, arrivé on sort manger sur les rives du canal de la rue Ben Van Don. Superbe rue du district 3 faisant face au district 1 séparé par un bucolique canal. On y habitait l'an passée et on y habite encore. 

mais, c'était plein alors on s'est rabattu sur ce restaurant:

Bref, le Vietnam était encore dans la course, je n'y avais rien compris... Le Vietnam a gagné et Mai ne sait pas le compte... mais ils ont gagné la partie de soccer. Et le souper avec les 4 bières, nous a coûté 560 000 VND, ce qui signifie environ 30$... 

le tofu frit, mais tellement bon!!!!

steak cuit saignant à souhait

petite sauce piquante

côtes levées sauce aigre-douce

Bref un festin incroyable!